J'évite de faire ce que certains avaient peur. Je ne vous abandonne pas, même si je n'écris plus tout les jours je continue a vous donner de mes nouvelles.
Depuis ma dernière chimio la vie est belle, jai fais le premier controle et le prochain est en décembre. Il y a toujours mes deux pensées qui se font la guerre, d'un coté j'ai peur, j'ai peur de la rechute car je sait que personne n'est a l'abri, mais de l'autre coté je me dit que j'ai toujours été positif et je ne dois pas changer.
Certains admirent mon courage et me le disent. Voudraient ils me dire que c'est courageux d'avoir un instinct de survie et de l'avoir utilisé? Pour moi je ne me suis jamais senti vraiment courageux, tout c'est passé naturellement sans que je me pose de questions.
D'autres se posent aussi la question de ce qui a changé entre avant et maintenant. Pour être honnête la réponse est tout. On ne peut traverser une telle étape, ressortir et dire "en moi rien ne change je suis le même". C'est impossible. On en ressort endurcit, avec un esprit plus guerrier que jamais, mais aussi on apprends a profiter des bonnes choses et plus que personne on sait que la vie est courte car on a faillit en voir la fin. Et si certains patients ne se rendent pas compte qu'ils ont vu la fin de très près, leur entourage se charge généralement bien de le rappeler.
Personnellement, j'en suis conscient, je ressort avec un mental d'acier massif, plus fort que jamais, prêt a tout attaquer. Et plus que jamais une envie d'aider son prochain. Ce qui est très important a mes yeux c'est que ceux qui passeront cette étape apres moi la vivent mieux et la génération suivante encore mieux. Mais tout cela passe par l'entourage, l'information que l'on reçoit, le contact avec les autres patients, l'évolution de la science et plains d'autres paramètres encore.
Pour certains de ces paramètres je peux vous être utile, mais je sait que des fois c'est même les proches qui dépriment le plus, et je peux aussi les aider. Car un proche qui déprime décuple les chances de faire déprimer le patient lui même.
Car le role de l'entourage est surtout de soutenir le patient, mais pour cela il a besoin d'être informer et de savoir comment ça va se passer, je suis aussi la pour en parler. Bien sur que je parle au patient, d'autant plus que je me reconnais forcément en lui ou du moins en partie. Mais j'ai aussi eu un bon entourage alors si je peut aider aussi l'entourage a être aussi efficace qu'a été le mien alors ça me ferais super plaisir.
Bonne soirée a vous et a bientôt
Depuis ma dernière chimio la vie est belle, jai fais le premier controle et le prochain est en décembre. Il y a toujours mes deux pensées qui se font la guerre, d'un coté j'ai peur, j'ai peur de la rechute car je sait que personne n'est a l'abri, mais de l'autre coté je me dit que j'ai toujours été positif et je ne dois pas changer.
Certains admirent mon courage et me le disent. Voudraient ils me dire que c'est courageux d'avoir un instinct de survie et de l'avoir utilisé? Pour moi je ne me suis jamais senti vraiment courageux, tout c'est passé naturellement sans que je me pose de questions.
D'autres se posent aussi la question de ce qui a changé entre avant et maintenant. Pour être honnête la réponse est tout. On ne peut traverser une telle étape, ressortir et dire "en moi rien ne change je suis le même". C'est impossible. On en ressort endurcit, avec un esprit plus guerrier que jamais, mais aussi on apprends a profiter des bonnes choses et plus que personne on sait que la vie est courte car on a faillit en voir la fin. Et si certains patients ne se rendent pas compte qu'ils ont vu la fin de très près, leur entourage se charge généralement bien de le rappeler.
Personnellement, j'en suis conscient, je ressort avec un mental d'acier massif, plus fort que jamais, prêt a tout attaquer. Et plus que jamais une envie d'aider son prochain. Ce qui est très important a mes yeux c'est que ceux qui passeront cette étape apres moi la vivent mieux et la génération suivante encore mieux. Mais tout cela passe par l'entourage, l'information que l'on reçoit, le contact avec les autres patients, l'évolution de la science et plains d'autres paramètres encore.
Pour certains de ces paramètres je peux vous être utile, mais je sait que des fois c'est même les proches qui dépriment le plus, et je peux aussi les aider. Car un proche qui déprime décuple les chances de faire déprimer le patient lui même.
Car le role de l'entourage est surtout de soutenir le patient, mais pour cela il a besoin d'être informer et de savoir comment ça va se passer, je suis aussi la pour en parler. Bien sur que je parle au patient, d'autant plus que je me reconnais forcément en lui ou du moins en partie. Mais j'ai aussi eu un bon entourage alors si je peut aider aussi l'entourage a être aussi efficace qu'a été le mien alors ça me ferais super plaisir.
Bonne soirée a vous et a bientôt
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